Psychologue clinicienne et enseignante à l’université, je souhaite réaliser une étude sur le phénomène de « victime indirecte » et plus généralement sur « le traumatisme secondaire ou vicariant » des proches et accompagnants de personnes ayant été abusées sexuellement dans l’enfance. Aujourd’hui peu d’articles renseignent la question et notamment comment le couple, la vie intime, la parentalité peuvent être impactée par ce passé si douloureux du point de vue du conjoint, et non de la victime

Je souhaite réaliser cette étude sur les couples et les conjoint⋅e⋅s des victimes d’abus sexuels dans l’enfance à partir d’entretiens libres (non-directifs) en utilisant une méthodologie inductive par laquelle les hypothèses de recherche proviennent des participants eux-mêmes.

Ce projet a déjà obtenu un accord pour une future publication aux Éditions Albin Michel pour lesquelles deux ouvrages ont déjà été publiés avec ma collègue Lydia Taïeb (Après le cancer du sein, un féminin à reconstruire en 2009 ; Rien à me mettre ! le vêtement plaisir et supplice en 2012). La phase d’écriture est prévue à l’été 2020

Aussi, je lance par le biais du CAIIP un appel à témoins : pourriez-vous informer votre conjoint⋅e et/ou signaler toute personne en couple ou l’ayant été avec une victime d’abus sexuel dans l’enfance qui accepterait un entretien ?
Les entretiens seront tous précédés d’un formulaire de consentement et respecteront toute la confidentialité nécessaire (anonymisation totale des témoignages, droit au retrait du corpus des données à tout moment). Ils seront enregistrés et feront l’objet d’une retranscription verbatim qui sera donnée à tout⋅e participant⋅e sur demande. Un groupe de parole réunissant tous les participants pour présenter les résultats et réunir une réflexion collective est envisagé selon les disponibilités et souhaits de chacun⋅e⋅s.

Si vous souhaitez participer, merci de me contacter à l’adresse elisericadat@gmail.com