Les violences sexuelles subies durant l’enfance se répercutent souvent dans le corps et l’esprit :

  • pathologies digestives,
  • troubles musculo-squelettiques,
  • maladies auto-immunes,
  • maladies cardiovasculaires,
  • migraines récurrentes,
  • troubles de santé mentale : dépressions, troubles du comportement alimentaire, addictions, …

Vous retrouvez certains de vos symptômes dans cette liste ? Parlez-en à votre médecin.

Quelques chiffres

En 2019, Mémoire Traumatique et Victimologie réalisait avec l’aide d’IPSOS une enquête sur ces violences et leurs répercussions :

Violences sexuelles subies dans l'enfance : de lourdes conséquences sur la santé. Près de 50 % des victimes de viol dans l'enfance ont fait une tentative de suicide ; 52 % présentent des troubles alimentaires ; 36 % expérimentent des conduites addictives. 77 % des victimes évaluent comme important l'impact sur leur santé mentale ; 55 % déclarent avoir souffert d'épisodes dépressifs. 10 % des filles qui ont subi des viols se sont retrouvées enceintes. 79 % des professionnels de santé ne font pas le lien entre les violences subies et l'état de santé des victimes. Avoir subi des violences dans l'enfance est le déterminant principal de la santé, même 50 ans après.