Introduction

 

C’est comme un monstre en fait, qui essaie de sortir de l’intérieur de soi, et on n’arrive pas et donc on essaie, et c’est extrêmement dur, extrêmement fort”, cette citation d’un participant témoigne de son vécu de la colère dans sa vie quotidienne suite à l’inceste. Durant les groupes de parole (CAIIP) traitant de ce sujet, de nombreux témoignages évoquèrent l’impact de la colère, c’est ainsi que je choisis d’étudier cette thématique dans un article. En effet, j’ai assisté durant une année scolaire aux groupes de parole en tant que stagiaire en cinquième année de psychologie. Premièrement, pour traiter ce sujet, une définition de l’émotion s’impose. Etymologiquement, l’émotion est empruntée à l’ancien français motion, apparue au XIIIe siècle, signifiant “mouvement”. Elle a notamment été définie par Jacques Lecomte (2017) comme une réaction en réponse à un événement extérieur, elle induit des sensations physiques et également des pensées. De plus, l’émotion est décrite comme étant assez courte dans le temps, à l’inverse des sentiments s’inscrivant dans la durée. Il existe de nombreuses émotions, mais six sont définies comme primaires : la colère, la tristesse, la peur, la joie, la surprise et le dégoût. Elles ont un rôle important à jouer dans différents aspects de notre vie. Elles impactent notre santé mentale, notre sentiment de bien-être, notre santé physique, nos relations sociales, la sphère professionnelle et les capacités d’apprentissages. Elles sont particulièrement de bons indicateurs d’alerte sur le non-respect de nos besoins fondamentaux. Nous pouvons également les employer pour communiquer avec notre environnement.

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