Il n’existe pas une trajectoire type de la victime d’inceste ou de pédocriminalité, aussi les conséquences sont difficilement réductibles en une liste exhaustive et limitative.
Elles diffèrent selon les victimes et leurs vécus.
Il est très souvent observé chez les victimes, de nombreuses conséquences somatiques, psychiques et psycho-sociales, par exemple des conduites à risque, des conduites antisociales, de la délinquance, une consommation excessive d’alcool et/ou de drogues, de la dépression, de l’anxiété, des troubles alimentaires, une grande mésestime de soi, un sentiment de mort psychique, des envies de suicide avec passage à l’acte, des morts précoces, des pathologies récurrentes et invalidantes…
Avoir subi des violences sexuelles durant l’enfance est le facteur de risque principal de subir à nouveau des violences (sexuelles ou autres) tout au long de la vie.
Prendre conscience de ces fonctionnements peut apporter un grand soulagement et favorise une évolution positive.